Fiche de Laelawyn

Description physique:

Bien sur la gestuelle de Laelawyn possède la grâce naturelle dût à ceux de sa race, du moins pour l’œil commun. Pour des regards plus avertis il sera facile de détecter ses manières franches et paresseuses dénotant de son manque d’intérêt pour le paraitre. Paradoxalement il fait toujours attention à ses tenues, du moins lorsque ses finances le lui permettent. Il a toujours une loupe en forme de monocle dans une poche intérieure. Le cerclage est fait d’un étrange bois et la chainette est en fait une tresse de lierres. Deplus si l’on fouille ses poches l’on trouvera également tout un bric-à-brac de notes et de graines (il reste discret sur la raison qui le pousse à avoir ces dernières). Il évite consciencieusement le clinquant et le doré, bien qu’il ait une certaine affection pour l’argent ou l’or blanc.

Et l’elfe dans tout ça ? Il suffit de le regarder : une musculature de coureur, mais des épaules puissantes et des bras aux muscles saillants. Il fait généralement lester son arc pour se forcer à l’exercice. Il en résulte qu’il a une physionomie élancée au buste fier, dont l’épaule se prête volontiers au réconfort des dames (de sa dame ?). Par ailleurs, il retouche lui-même la pointe de ses flèches et utilise des cordes fermes, ce qui fait qu’il a systématiquement de nombreuses cicatrices aux doigts et aux mains lorsqu’il sort d’un combat. Mais il les soigne avec des onguents chaque soirs. Son visage enfin exprime la quiétude, le calme et la sérénité, le bien-être même en certaines compagnies. Il a les traits fins des elfes, mais un menton et un front viril lui confèrent un charme particulier, parfois insaisissable. Il en joue volontiers pour ne se révéler qu’à celles (celle ?) qu’il affectionne particulièrement. Il sort de ses lèvres sensuelles une voix apaisante et grave qui trouve facilement son auditoire.

Cette description serait un peu trop élogieuse s’il n’y était précisé qu’il a également une courte cicatrice au biceps gauche, que sa peau brule un peu sous des rayons trop ardents et surtout qu’il a un tic nerveux lorsqu’il est agacé : son oreille droite bouge… Ce qu’il ne saurait pourtant pas faire volontairement. Dernière chose : ses sinoples prunelles à l’éclat ternis par le poids des âges et de l’affliction, retrouvent une étincelante vigueur lorsqu’elles se reflètent dans deux mirifiques joyaux de ciels azurs aux nuances sans cesse renouvelées… Pour autant, est-il nécessaire de préciser qu’aucun trésor ne pourrait s’accaparer l’attention de cet humble elfe ?



Caractère:

Laelawyn est un esprit libre, autonome, ce qui ne veut pas dire qu'il est renfermé ou solitaire, bien au contraire. En revanche il supporte mal l'autorité dite 'établie' ce qui lui pose quelques problèmes moraux du fait de sa position dans la confrérie, en revanche il porte en haute estime la valeur que l'on nomme le 'respect' que se soit pour un ainé, un savant, un compagnon ou un ami. Il tente de rester toujours d'humeur joviale, et sa proximité de Melwaen lui réussit plus que bien ce sens. Lorsqu'il n'est pas avec elle, il n'est pas rare de le trouver à rêvasser ou à se plonger dans le travail. Il aime se donner entièrement pour et dans ce qu'il fait, quitte à en oublier le reste. Vous pouvez vous amuser à tester sa patience mais n'oubliez pas qu'il a fréquenté longtemps les Ents. Enfin bien qu'il y ait surement encore à dire : il aime le danger, faites attention à ce qu'il ne vous pousse pas dans une aventure insensée.



Histoire:

Les premières traces de Laelawyn dans la Terre du Milieu correspondent à son arrivée dans la Lorien. Sous la coupe de Galadriel et Celeborn, cette forêt était le l’endroit rêvé pour un elfe tel que Laelawyn. Il n’échappera à personne que c'est un chasseur, mais il ne l’est devenu que par la force des choses. Son principal intérêt dans les forêts et tout simplement l’étude. Les bois sont des havres de paix où il aime s’attarder, parfois pendant des années entières qu’il consacre alors à la réflexion ou à la méditation. Il n’en est pas pour autant un hermite, il a simplement conscience de son immortalité et ne vit pas dans l’urgence.

Ses premiers siècles se déroulèrent donc dans une harmonie paisible, où il apprenait à connaitre la nature, mais aussi les peuples à travers des ouvrages ou des voyages. Il apprit beaucoup auprès de nombreux sages au cœur des bibliothèques, et bien plus encore avec ses amis sur les chemins. Petit à petit il abandonna donc son simple rôle de spectateur et se réveilla dans un monde chaotique et bouleversé où les liens qu’il tissait avec des personnes d’autres races étaient parfois brutalement rompues, et ce définitivement. Il l’avait pourtant lut : nain, hommes et hobbits ne sont pas immortels, les elfes eux même pouvait disparaitre un temps de la surface de la Terre du Milieu. Mais il était passé à coté du deuxième âge sans s’en soucier, il suivait les évènements de loin comme dans un nuage. Jusqu'à ce qu'il fusse soudain confronté à la sauvagerie et la fourberie du lieutenant le plus maléfique des armées de Melkor.

Bien qu’indépendant et autonome, Laelawyn ne remplissait pas moins des fonctions officielles pour son peuple. En tant qu’érudit il partageait son savoir, le transcrivait et surtout entre temps : le développait. C’est ainsi que sa proximité avec la nature et sa soif de savoir l’amenèrent à être missionné en tant qu’émissaire auprès des seigneurs ancestraux des forêts : les Ents. Il partagea beaucoup avec eux et finit par assimiler une partie de leurs us et coutumes. Il s’en fit surtout quelques amis, bien que jamais il ne réussit à saisir leur parlé. Il était pourtant d’un naturel patient, mais espérer écouter une phrase entière prononcée en langage Ent sans bailler entre temps est inimaginable, même pour lui. Mais il essaye toujours de temps à autre et en vain de se remettre à cette tâche. Quoiqu’il en soit au soir du second âge, un conflit d’intérêt força à se séparer les femelles ents de leurs compagnons mâles. Ce qui n’avait rien de bien alarmant sur le long terme, malgré leur éloignement. Mais quelques temps plus tard, Sauron, dans sa rage destructrice, anéantit totalement par le feu les compagnes de ses amis noueux. Un tel génocide révulsa le cœur de Laelawyn qui partagea leur désespoir. Suite à ce déclic il décidât alors de prendre une part active dans le combat contre les armées du Mal.

Ses pas le menèrent alors à lutter contre les armées du Roi Sorcier lors de la bataille de Fornost. Il servit d'intermédiaire entre les principaux capitaines pendant le conflit et se rangeât sous les ordres directs de Glorfindel lui même. Officiellement, un lien distant de reconnaissance et de respect, comme il est d'usage entre elfes, s'instaura entre eux, l’on dit pourtant qu’à plusieurs reprises une silhouette encapuchonnée semblable à celle de Laelawyn vint sous la tente, ce qui laissa circuler quelques rumeurs pendant un temps. Quoiqu’il en soit, il n’y eut plus traces de Laelawyn depuis ces jours, jusqu’à ce qu’il réapparaisse aux cotés de Melwaen, pour fonder un groupe discret de défenseurs du bien.



Ce qu'il aime ou n'aime pas:

Il aime aider les autres, pour une bonne cause ou juste pour le plaisir. Discuter de sujets d'actualité, historiques, exotiques, enfin de tout et n'importe quoi. Il tente sérieusement de décrytper la langue des Ents. Il aime plutôt la nature que la ville, mais apprécie les banquets et festivités, il n'aime pas les sous sol en revanche. Il n'aime pas la fumée de tabac. Il ne résiste pas à un bon livre (surtout si la couverture est suggestive...) Et bien d'autres choses/personnes encore...