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| Une jolie légende | |
| | Auteur | Message |
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Andewen
Nombre de messages : 21 Race : Elfe Classe : Maître du savoir Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Une jolie légende Mar 5 Aoû - 15:15 | |
| L’Histoire de Maewen et Sorondo
Il y a longtemps vivait une jeune fille Elfe à Doriath, le royaume caché d’Elu Thingol[et Melian, et elle était belle comme le petit matin et sa voix était aussi belle que le rossignol dans le crépuscule d’été. Maewen l’appelait-on, parce qu’elle était aussi bien faite qu’un arbre mince.
]Son plaisir était d’écouter les paroles de bardes et les histoires d’endroits éloignés, les récits de la lumière d’Aman et les hauts faits dans la guerre contre le Seigneur sombre loin au nord. Mais à cette époque, Thingol avait interdit l’entrée des Noldor dans son royaume sous peine de mort, ainsi ces récits étaient rarement entendus. Mais un jour un voyageur apporta un récit du nord, les mots fatigués en vers d’un Noldo errant près du château des Thangorodrim, et les mots touchèrent le coeur de Maewen, parce qu’il y avait de la tristesse et du désir dans ces mots comme personne des Doriathrim. Et, alors qu’elle marchait près d’un ruisseau murmurant dans la lumière de l’après-midi, elle fit une chanson pour aller avec les mots et les chanta de sa claire voix.[/
Il se trouva qu’un rossignol caché entre les branches d’un arbre entendit sa chanson et l’écouta attentivement. Et quand Maewen finalement s’en alla et que son chant s’évanouit entre les bois et l’eau le rossignol commença à chanter sa chanson, touché par l’amour en elle. Et l’oiseau chantant s’envola loin au nord en cherchant toujours le Noldo dont les mots avaient affectés la jeune Sinda.[/
Il vola loin, loin à travers les forêts sombres et les courants puissants et les hautes montagnes, jusqu’à ce qu’enfin après de nombreux jours il atteigne les collines désolées encerclant les Anfauglith. Ici il s’assit, fatigué du long vol, sur un rocher sombre regardant loin à travers la plaine vers les Thangorodrim la puissante forteresse du Seigneur Sombre. Il était silencieux, seul le chant solitaire du vent, remuant toujours la poussière pouvait s’entendre. Mais après un moment l’oiseau commença à chanter, et la chanson perça le silence comme le premier rayon du soleil du matin chasse la nuit. Un Noldo, pendant sa garde dangereuse, leva la tête et écouta la chanson, émerveillé. La mélodie semblait étrange, mais familière et belle, et soudain ce fut comme s’il pouvait entendre une voix claire chanter les paroles de la chanson.
]C’est à ce moment qu’il sut que c’était pour ses paroles que la mélodie fut faite, et des larmes lui vinrent aux yeux quand il écouta. Enchanté par la chanson du rossignol, un grand désir remplit le coeur du Noldo et il écrivit quelques vers au sujet de ce sentiment. Et puis il se tourna vers le rossignol qui avait juste fini son chant et demanda : « Petit oiseau, veux-tu porter ceci pour moi à celle qui fit cette chanson ?» Et le rossignol prit le message et s’envola, sur le long chemin vers Doriath.[/
Beaucoup de jours passèrent, et les longs jours d’été étaient en train de disparaître quand Maewen dans la Doriath cachée s’assit à nouveau vers le ruisseau qu’elle aimait tant. Et rêvant de terres lointaines, elle remarqua soudain un petit oiseau assis sur une pierre au milieu de l’eau courante, la regardant. Curieuse, elle étudia l’oiseau quand elle remarqua un vieux message attaché à sa patte. Quand elle s’approcha, l’oiseau était tranquille et la laissa prendre le message, la regardant curieusement. Et quand elle commença à lire les mots que l’oiseau avait porté, son coeur fut soudainement rempli de joie ardente et d’amour, comme elle n’avait jamais connu auparavant.[/
]A nouveau elle commença à chanter une nouvelle mélodie qui convenait aux mots que le Noldo lui avait envoyé. Et c’était une chanson pleine d’amour et de bonheur. Finalement elle écrivit un autre message et le donna au rossignol. « Petit oiseau, je te remercie tellement pour ce message. Veux-tu lui porter celui-ci et chanter ma chanson pour lui encore ? » Le Rossignol, touché si profondément et sachant que c’était une bonne chose que d’aider ces deux Elfes qui ne se verront jamais, prit ce message aussi, et quand il eut disparu en volant à nouveau vers le Nord, Maewen resta debout vers le ruisseau en souriant et en soupirant le[nom du Noldo : « Sorondo ".
Le rossignol vola souvent maintenant en avant et en arrière entre les deux et portait leurs mots et leurs chansons. Sorondo attendait le son de ses ailes dans le silence de sa garde, et il contemplait le ciel nocturne couronné d’étoiles et rêvait de la jeune Sinda qu’il aimait de plus en plus. Et maintenant il savait qu’il ne pourrait jamais traverser vers Doriath où elle habitait, et souvent le tristesse de cela venait vers lui quand beaucoup de jours s’étaient écoulés sans un mot ou une chanson de sa Maewen bien-aimée. Mais quand le rossignol arrivait finalement, son coeur sautait de joie à nouveau, et le visage qu’il avait vu dans ses rêves devenait encore plus beau chaque jour. ] | |
| | | Andewen
Nombre de messages : 21 Race : Elfe Classe : Maître du savoir Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Une jolie légende Mar 5 Aoû - 15:25 | |
| Ces jours étaient les plus joyeux que Maewen n’ait jamais vus. Tout le jour son cœur chantait et comme si elle glissait sur les nuages elle marchait à travers les bois, en dansant. Et de nombreuses fois par jour elle retourna vers le ruisseau en espérant toujours que le rossignol revienne avec un message de Sorondo. Et dans la nuit, elle regardait le même ciel que lui au loin, et rêvait le même rêve que lui, un rêve qui ne devait jamais devenir réalité. Cependant, de savoir juste qu’il était là-bas, quelque part dans le Nord et qu’il pensait à elle la faisait se sentir heureuse… Jusqu’au jour où, après être resté au loin trop longtemps, le rossignol revint, blessé et sans message.
L’hiver était haut sur les montagnes dans le Nord, et Maewen était désespérée.
D’abord elle essaya de se calmer et se dit que Sorondo trouverait rapidement un autre moyen de lui envoyer un message. Mais dans son coeur, elle savait qu’il avait été trop près de l’ennemi, et qu’il avait vécu en danger tout le temps.La beauté et la tranquillité de Doriath ne la calmaient pas, et le ruisseau murmurant qu’elle aimait tant ne lui rappelait que Sorondo.
Dans son désespoir, elle essayait de demander congé au roi, mais Thingol ne voulut même pas entendre parler d’une histoire concernant les exilés. Finalement elle s’assit et pleura, et regardant les montagnes qui bordaient Doriath, elle soupira : « Je souhaite être un oiseau et que je puisse voler à travers ces montagnes qui nous séparent… »
Et quand la nuit vint, elle s’endormit assise à la même place. Et dans ses rêves, elle entendit une grande voix comme une tempête rugissante, mais aussi soupirante comme un doux vent. « Est-ce que tu aimes réellement autant Sorondo ? » lui demanda la voix. « Oui », répondit-elle sans hésitation.
« Te reconnaîtra-t-il s’il te rencontrait ? » demanda encore la voix. Maewen réfléchit un moment, puis répondit : « Je crois que son coeur le lui dira. »
« Alors, je t’autorise à te changer en oiseau et de voler vers ton aimé. Mais tu ne redeviendras sous forme Elfique que s’il te reconnaît et s’adresse à toi par ton vrai nom, s’il ne le fait pas, tu resteras un oiseau pour toujours. Choisis avec sagesse, si tu veux placer cette confiance en ton amant ! »
Maewen réfléchit à nouveau profondément, mais elle répondit : « Laissez-moi être un oiseau et voler vers lui. »
Sorondo était assis dans un trou profond entre les rochers et la lumière du jour était en train de disparaître. Il avait déjà cessé de compter les jours courts quand le soleil aperçu sur le coin de sa prison pendant quelques heures, et les longues nuits quand le froid se glissait sous ses vêtements et ne le laissait pas dormir.Son coeur se remplissait de rage quand il se souvenait de ce qui était arrivé : Il avait été trop fatigué ce jour-là, ainsi il s’était presque endormi sur sa garde quand soudainement un grand bruit s’était élevé autour de lui.
Les vassaux du Seigneur Sombre l’avaient attaqué et après un court combat qu’il n’avait jamais été près de gagner, ils avaient pris toutes ses affaires et l’avaient emprisonné dans ce trou.
Il avait aussi cessé de se demander pourquoi ils ne l’avaient pas tué, cet endroit était pire que la mort. Mais la pire chose était qu’il n’y avait eu aucun signe de Maewen depuis lors.
Plus que jamais il la désirait, mais comment le rossignol pourrait le trouver ici…
Maewen penserait qu’il était mort quand le rossignol retourna vers elle sans un message de lui. « Me pleurera-t-elle ? » demanda-t-il aux pierres froides autour de lui. « M’oubliera-telle ? » Des larmes remplirent ses yeux et le petit espoir qu’il avait gardé commençait à s’évanouir avec la lumière qui s’effaçait. Des nuages commençaient à couvrir le ciel et quand il regarda en haut quelques petites gouttes de pluie tombèrent sur le visage de Sorondo se mêlant à ses larmes. Regardant dans l’obscurité, il remarqua soudain une silhouette d’oiseau au bord du trou. « Rossignol ! » cria-t-il plein d’espoir, mais son coeur sombra quand l’oiseau lança un cri vers lui comme en se moquant quand il descendit vers lui. Ce n’était pas le rossignol devant lui, sur le sol pierreux, une mouette s’assit.
En désespoir il s’affaissa vers le sol et se détourna de l’oiseau. Est-ce que ce jeu cruel était joué par l’ennemi, pour élever ses espoirs et les écraser à nouveau ? « Pars ! Laisse-moi seul ! » cria-t-il à l’oiseau. Et après un moment, l’oiseau prit son vol. Mais à la tombée de la nuit suivante, la mouette vint à nouveau, son cri solitaire perçant la nuit. Et à nouveau elle descendait dans le trou et s’assit près de Sorondo pendant un instant avant de s’envoler au loin. Et avec chaque jour qui passait où l’oiseau revenait, il commença à regarder de moins en moins la mouette comme un outil de l’ennemi et de plus en plus comme un ami dans sa solitude.
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| | | Andewen
Nombre de messages : 21 Race : Elfe Classe : Maître du savoir Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Une jolie légende Mar 5 Aoû - 15:27 | |
| N’ayant personne d’autre à qui parler dans sa prison il commença finalement à parler à la mouette. Il parla à l’oiseau de ses voyages, des choses sages et folles qu’il avait fait dans sa vie, et de son amour pour une jeune fille Elfe qu’il avait seulement rencontré dans ses rêves. Et quand il parla de cette histoire, il pensa qu’il pouvait voir les yeux de la mouette remplis de tristesse pour lui et sa bien-aimée, et elle lança un cri triste comme si elle pleurait.
« Ma mouette, tu es venue à nouveau pour moi ! » dit-il à l’oiseau quand il apparut au sommet du trou. Mais après une longue et froide nuit, en se rappelant profondément les mots de Maewen, il parla dans la langue du peuple de Maewen à la place : « Athólel nin,
maewen!“, parce que « maewen » signifie « ma mouette » dans la langue des Sindars. Mais il ne put pas parler davantage parce que la mouette grandit soudainement en changeant son apparence. Et d’une lumière sainte, comme envoyée par les Valars, une jeune fille aux cheveux d’or sauta près de lui.
Et l’instant suivant elle le tenait dans ses bras et soupirait son nom alors que des larmes brillaient dans ses yeux. Et il la tint serrée, souhaitant ne jamais se séparer d’elle et soupirant plein d’admiration son nom : « Maewen ». Et leurs lèvres se rencontrèrent pour la première fois en un long baiser. Et après qu’ils se soient tenus pendant longtemps, riant et pleurant chacun, Sorondo finalement regarda dans ses yeux et dit : « Maewen, je t’aime tant que je ne peux pas supporter la pensée que tu doives finir dans ce trou ! Alors comment allons-nous nous échapper ? » Mais soudain Maewen comprit. Elle l’embrassa à nouveau, et une lumière brilla dans le trou avant que deux oiseaux ne prennent leur vol.
Le noir de la nuit les entoura pendant qu’ils échappaient aux yeux vigilants de l’ennemi. Mais même si quelqu’un les avait vus il aurait pensé qu’il était en train de rêver cette nuit quand l’étrange couple volait en direction du Sud ; une mouette et un aigle traversant les terres grises et poussiéreuses se dirigeant vers les montagnes où ils espéraient trouver un bon endroit pour se reposer.
Et ils le trouvèrent. Soudain, une vallée entremêlée d’arbres apparut devant leurs yeux et la lune se reflétait dans un petit ruisseau serpentant entre les bois. Ils atterrirent sur une clairière près du brook et au même moment se changèrent à nouveau en deux Elfes. Le vent soupirait entre les arbres et au loin le grondement d’une tempête approchant s’entendait.
Maewen vint tout près de Sorondo. « La tempête sera bientôt ici », dit-elle sans s’en soucier réellement. Sorondo ne dit rien. Il regardait son visage qui avait un reflet blanc dans le clair de lune, puis il le saisit et laissa sa main courir à travers ses cheveux dorés. Elle leva les yeux et leva ses mains vers son visage le touchant doucement. Ils se rapprochèrent et Maewen pensa qu’elle pouvait entendre le coeur de Sorondo battre vite alors qu’ils s’embrassaient à nouveau. Et pendant ce long baiser, submergés par une vague de chaleur, un grand désir les prit tous deux et leurs esprits s’effacèrent hors du temps pour faire durer ce moment éternellement. La lumière argentée de la lune disparut quand les nuages sombres apparurent sur les montagnes. Le vent soufflait plus fort maintenant et les clapotis du ruisseau était couvert par le son frémissant des feuilles. Puis il commença à pleuvoir, une pluie froide tomba jusqu’à la fin de la nuit.
Finalement à l’aube les nuages partirent et un soleil matinal brillant et clair darda sa lumière dorée sur les deux Elfes. Sorondo dormait paisiblement dans les bras de Maewen, quand la lumière le réveilla. Pour la première fois depuis beaucoup de mois il ne se sentait pas misérablement froid mais à la place il sentait la chaleur de son corps près de lui.
Doucement il se tourna et étudia son beau visage dans la lumière du matin comme pour s’en souvenir à jamais. Les derniers jours et nuit avaient été pour lui comme un rêve, mais maintenant il se sentait vivant et réveillé. Et maintenant un ombre commençait à nouveau à grandir dans ses pensées, parce qu’il avait fait serment de combattre le Seigneur Sombre jusqu’à son dernier souffle, mais beaucoup de Noldors étaient morts sur les plaines poussiéreuses de Anfauglith, il ne pouvait pas supporter la pensée de prendre Maewen dans ce danger, mais il ne voulait pas non plus la quitter après qu’ils se soient finalement retrouvés. Et alors qu’il était toujours dans ses pensées, Maewen commença à bouger et il bannit tous doutes pendant un instant et l’embrassa gentiment pour la réveiller.
Elle ouvrit ses yeux et regarda son visage. « Je pensais que c’était un rêve » dit-elle.
« Non », répondit Sorondo avec un doux sourire. « Tout était réel. »Ils passèrent le reste du jour à marcher dans la vallée, s’asseyant sous de larges arbres à côté de la source, parlant et riant. L’après-midi, des nuages sombres s’élevèrent à nouveau de quelque part derrière les montagnes et apportèrent une chaude pluie d’été.
Ils étaient debout dans la pluie quand soudain Sorondo demanda : « Maiwenya, pourquoi pleut-il toujours quand je suis avec toi ? Je devrais t’appeler Jeune Fille de la Pluie. »
Ils rirent. Quand la nuit approcha les nuages étaient partis et ils s’assurent sur le sol moussu regardant le coucher du soleil.
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| | | Andewen
Nombre de messages : 21 Race : Elfe Classe : Maître du savoir Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Re: Une jolie légende Mar 5 Aoû - 15:28 | |
| Mais alors Sorondo ne pouvait pas le différer plus longtemps, et il parla à Maewen d’une voix grave : « Maewen, je t’aime plus que ma vie, mais il y a un devoir qui m’appelle.J’ai fait un serment de combattre le Seigneur Sombre, et tant que je serai vivant, ce serment me lie. Et maintenant, je ne peux pas supporter la pensée de te prendre à Aufauglith. Cela me déchire le coeur,mais je crains que nous ne devions nous séparer à nouveau, même si tôt après que nous nous soyons trouvés, et d’attendre des temps meilleurs quand nous pourrons être réunis. M’attendras-tu, même si je dois partir maintenant ? »
Maewen regarda le sol en silence, puis elle commença à parler lentement : « Je savais que nous devrions nous séparer à nouveau, j’espérais seulement que ce ne fut pas si tôt. » Elle leva le regard vers son visage. « Je comprends que tu doives partir », commença-t-elle.
« Je t’attendrai, aussi longtemps qu’il faudra avant que nous puissions nous rencontrer encore. Et moi aussi j’ai des choses chez moi auxquelles je dois dire adieu, parce que tu ne seras jamais autorisé à entrer à Doriath. Mais tout ce que je demande maintenant, c’est trois jours que nous puissions passer ensemble, puis le souvenir de ce moment me portera à travers les temps sombres quand nous serons séparés. » Sorondo l’embrassa doucement : « Avec plaisir je resterai avec toi pour trois jours. »
Et au soir du troisième jour, finalement le temps vint de partir. « Allons sans beaucoup de paroles », dit Maewen. Sorondo acquiesça. Une fine pluie tombait des nuages sombres. Sorondo s’approcha d’elle et l’embrassa une dernière fois. Puis, comme Maewen se retourna et marcha au loin, sa silhouette s’agrandit avec la brume. Mais quand il ne put plus la voir, il entendit les mots faibles d’un chant venant de la brume :
Maintenant la vie donne au monde la goutte de pluie qui peut laisser les jeunes et fragiles bourgeons éclore A la fin de la nuit, enlever la poussière, Dévoiler le vert tendre des feuilles ; Bien que chaque instant à venir nous semble gris. En silence le ciel pleure un jour ensoleillé Qui disparut dans la nuit, à cause du noir les éclats du soleil s’enfuient, Des nuages obscurs venant vers le bleu du ciel (nous) chagrine, l’instant qui gardait l’espoir a disparu vite au loin. Un grondement lointain parle des temps de l’obscurité rampante, A travers les branches se glisse le vent comme un perfide rampant, Les corbeaux se rassemblent sur le champ et leur cri macabre résonne. La pluie tombait toujours quand nous nous rencontrâmes sous le ciel, Alors mes yeux sourient en voyant la pluie, aussi sombre soit-elle, Les gouttes de pluie sont comme un baiser de toi pour moi.
Et soudain il sentit le désespoir qui le tenait s’élever, son coeur fut content et il sourit. Lentement il s’éloigna et commença son long chemin vers les forteresses des Noldors.
FIN
D'après Rain de Thorsten Renk et Katharina Golz
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