La Prophétie des Ombres Joignez notre confrérie et luttez contre le mal. |
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| Remords... | |
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Andewen
Nombre de messages : 21 Race : Elfe Classe : Maître du savoir Date d'inscription : 30/06/2008
| Sujet: Remords... Lun 13 Oct - 13:30 | |
| Andewen poussa la porte de l’auberge du Poney. Elle salua Prosper et s’enquérit du salon réservé par Valentinia pour sa fête. Elle s’y dirigea lorsqu’elle entendit qu’on l’appelait. Elle se retourna et aperçut Amy. Les deux elfes s’embrassèrent, ravies de se revoir et se rendirent toutes deux dans la pièce qui les attendait. Elle était joliment décorée et embaumait les fleurs fraîchement coupées pour l’occasion. La table croulait sous des mets des plus appétissants. La reine de la journée n’était pas encore là, sans doute en train de s’apprêter, du moins c’est ce qu’elle pensa. Amallia fit son apparition. Elle fut heureuse de la revoir, cela faisait si longtemps qu’elle était partie. Les trois jeunes femmes se mirent à discuter paisiblement, le sourire aux lèvres. La bonne ambiance régnait autour du buffet.
Soudain une elda entra en courant, visiblement essoufflée. Elle sollicita leur aide, elle avait trouvé une jeune femme inanimée dans une ruelle. Andewen semblait ne pas trop réaliser ce qui se passait, comme anesthésiée. L’humaine les pressait d’intervenir mais elle ne comprenait pourquoi elle s’adressait à elles. Elle n’était pas du genre à refuser son aide aussi la suivit elle accompagnée d’Amallia. Amy resta pour attendre Valentinia et les autres convives. Les trois demoiselles coururent à travers les rues de Bree jusqu’à apercevoir un corps féminin allongé sur le sol. Le sang d’Ande ne fit qu’un tour, elle vit une chevelure blanche. Non, ce ne pouvait être son amie, ce n’était pas possible. Ce ne devait pas être elle. Elle devait assister à sa fête, elle s’était donnée tant de mal. Elle franchit les derniers mètres jusqu’à elle et s’agenouilla à son chevet. Son cœur lui faisait mal, comme s’il saignait. Elle caressa le visage si jeune de son amie. Elle ne savait trop quoi faire. Amallia proposa d’aller chercher Iraniah. Elle partit à toute vitesse. Adelaine et Amy les rejoignirent. Toutes semblaient terriblement angoissées. Andewen trouva le temps excessivement long avant que la guérisseuse n’arrive. Elle prodigua ses soins avec une infinie maîtrise même si il ne faisait aucun doute qu’elle était terriblement inquiète. La menestrelle se sentait impuissante, inutile. Elle ne tenait pas en place. Elle chercha du réconfort auprès de son amie, lui prenant la main. Amy semblait toujours tellement solide. Les jeunes femmes découvrirent avec effroi que l’humaine avait été poignardée, dans Bree même ! C’était inconcevable pour elle. Qui pouvait vouloir du mal à son amie ? La guérisseuse prononça un nom qui la glaça d’effroi : Linamoth.
Une fois la blessure pansée, elles conduisirent la maîtresse du savoir au dispensaire. Iraniah leur expliqua que pour elle il ne faisait aucun doute que ce malotru soit coupable. Andewen raconta, gênée, comment elle l’avait croisé et comment il s’était mal comporté avec elle. Cet incident l’avait perturbé à un point que nul ne pouvait suspecter. Elle ne s’en était ouverte à personne. Et voilà qu’il ressurgissait. Llestael avait voulu le punir, Gharic aussi mais elle les en avait empêché. Si elle avait su… Elle se sentait tellement coupable à présent. Elle n’avait pas voulu prendre sa vie, et voilà qu’elle avait un autre sang sur les mains. Elle ne pouvait pas regarder Iranbiah en face, plus après ça. Elle aurait voulu rejoindre Llestael, se blottir dans ses bras, qu’il la protège. Mais ils devaient retrouver Linamoth pour qu’il s’explique et qu’il soit conduit aux autorités. Une course folle les amena à travers Bree et ses environs, à la recherche de ce criminel. Chaque personne à qui ils parlaient ne faisait qu’ajouter au mal dont elles le pensaient capables.
Enfin elles le trouvèrent dans l’allée des mendiants. Il faisait face à ses accusatrices avec une incroyable fierté. Rien que le voir lui donna la nausée. Elle chancelait sur ses frêles jambes. Et lorsqu’il croisa son regard, elle ne put le soutenir. S’en était trop pour elle. Elle s’enfuit , loin de tout ça. Elle ne pouvait le supporter, elle n’était pas assez forte et elle s’en voulait terriblement. Elle alla se réfugier chez elle et s’effondra dans un coin du salon. Ce n’est que plusieurs heures plus tard que Melwaen la retrouva prostrée ainsi. La menestrelle tremblait et sanglottait. L’elda essaya d’apaiser sa protégée par des mots doux, la blottissant contre elle et lui caressant les cheveux. Andewen sembla se calmer un peu mais refusait de parler. La guide des Ombres songea qu’il avait dû se produire quelque chose, elle pensa cependant à une dispute avec Llestael. Elle resta auprès d’elle en espérant le retour de son fiancé. La jeune elfe finit par tomber d’épuisement, sa tête trop lourde sur son épaule. Elle veilla sur son sommeil très agité et elle ne dormit que peu, par à coups. L’aube d’une nouvelle journée pointait aux fenêtres de la maison, Mel se sentait fatiguée et elle était très inquiète. Ande ouvrit des yeux rougis par ses larmes et lui lança un regard qui lui transperça l’âme. Elle refusait toujours de prononcer le moindre mot. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Remords... Jeu 16 Oct - 18:08 | |
| Elle était si heureuse. Ses amis devaient déjà être en route pour le Poney Fringant. Prosper avait eu la gentillesse de mettre à leur disposition l’un de ses salons privés. Il avait, à la demande de Valentinia, fait les choses en grand : belles nappes, beaux couverts, mets appétissants, et surtout bières et vins à volonté ! Il ne semblait plus tenir rigueur à la jeune femme du saccage de ce même salon quelques semaines auparavant. Dans le salon, attendaient Amallia, la jolie Ménestrel, l’une des meilleures amies de Llestael, Andewen, l’autre jolie Ménestrel, fiancée de Llestael, et deux Ombres : Amarthaina et Adelaine. Iraniah, son grand amour, devait les rejoindre plus tard ; elle avait une bricole à terminer au Dispensaire.
Valentinia sortait de chez son Mentor. Elle venait d’apprendre un petit tour de passe-passe qu’elle voulait montrer à ses amis lors de la petite fête. Elle traversa le petit pont qui enjambait la petit rue menant au Dispensaire. Elle jeta un regard vers le bâtiment, le domaine de Basserive, avec un petit sourire, puis continua son chemin, passa la maison des Chats. Elle s’apprétait à descendre l’Escalier des Erudits. Une voix retenti derrière elle.
« Alors le petit chien blanc se promène tout seul dans des rues désertes ? Il est courageux »
Elle se retourna, et eu à peine le temps d’apercevoir une silhouette que déjà une vive douleur lui pris le ventre ; elle y porta les mains, et sentit l’acier froid d’une dague. Elle baissa la tête. Déjà la dague rentrait dans son étui. Elle releva la tête, et se senti tomber sur le sol, inconsciente.
Peu de temps après, une Elda, Esie, passait dans la rue. Elle vit la jeune femme sur le sol. Elle tenta rapidement de la ranimer. Sans succès. Elle décida d’aller chercher de l’aide au Poney Fringant. La chance fit qu’elle trouva les amis de Valentinia. Elle les ramena auprès de la blessée. Elles semblaient inquiètes. Elles tentèrent de réveiller Valentinia, en vain. Andewen suggéra d’aller chercher Iraniah au Dispensaire, pour s’occuper de la jeune femme.
Elles posèrent une couverture sur elle. C’est alors qu’un objet tomba sur le sol : la moitié supérieure d’une flèche. Iraniah arrivait à ce moment là. En retirant la couverture, elle s’aperçut que la tunique de Valentinia était poisseuse. La jeune femme saignait. Mais le rouge du vêtement avait dissimulé le saignement. Rapidement, la soigneuse défit la tunique, et observa la plaie. Elle n’était pas faite par une flèche, mais par une dague. Avant toutes choses, Iraniah se mit à arrêter l’hémorragie, puis à désinfecter et recoudre la plaie. Autour d’elle, tout le monde partait dans des suppositions de qui avait pu faire ça… Et surtout « que venait faire ici ce bout de flèche si Valentinia avait été blessée par une dague ? »
Iraniah n’eut qu’une phrase « Ce fils de chien de Linamoth va me le payer »
Quand la jeune humaine fut hors de danger, Iraniah se laissa aller : elle se mit à trembler, à parler avec difficulté, et à pleurer. Elle venait de vivre une des choses qu’elle redoutait le plus : soigner celle qu’elle aimait, la voir souffrir, presque mourante. La décision fut prise de porter Valentinia au dispensaire, pour qu’elle se repose, grâce au brancard qu’Andewen était aller chercher. Une fois qu’elle fut en sécurité, tout le monde se mit à discuter.
Andewen se demandait pourquoi Iraniah parlait de Linamoth. Iraniah expliqua.
Cet Elfe était tombé amoureux d’elle. Elle l’avait rejeté. Il avait découvert, elle ne savait comment, qu’Iraniah et Valentinia s’aimaient. Il en était jaloux. En s’en prenant à Valentinia, c’était elle, Iraniah, qu’il voulait toucher.
Andewen ne comprenait pas : elle avait eu à faire avec Linamoth. Il était certes très arrogant, prétentieux et fort désagréable… Mais de là à s’en prendre physiquement à quelqu’un, elle ne le voyait pas faire ça. Comment Iraniah pouvait elle être si sure d’elle ?
Iraniah se leva, et pris dans un coffret un objet qu’elle montra à tous : une moitié inférieure de flèche, qui s’emboitait parfaitement avec la moitié trouvée prêt de Valentinia.
« J’ai croisé Linamoth l’autre jour. Il suivait ma Vallée. Je lui ai dit de rester à l’écart. Qu’à la moindre erreur de sa part, il finirait ses jours en prison. Il a sortit une flèche, la brisée en deux, et m’a donné cette moitié. L’autre a été trouvée prêt de ma Vallée. »
Il n’y avait plus de doute à avoir… L’agression était signée. Andewen n’en revenait pas. Il fallait retrouver l’Elda pour le livrer à la justice. Tout le monde était d’accord. Seule Amallia restait silencieuse, prèt du feu, légèrement à l’écart du groupe. C’est à ce moment que Nellaya, qui venait d’être mise au courant, rejoignit le groupe.
Tous se demandait comment retrouver Linamoth. Andewen fut celle qui apporta la réponse :elle raconta comment elle avait été agressée par lui, alors qu’elle se trouvait au Poney avec Gharic. Elle se souvenait qu’il était accompagné d’une jeune femme avec qui il se comportait visiblement très mal. Peut être pourrait elle les aider. Malheureusement, Andewen se souvenait très mal de son nom … Marene ? Maaraen ? Elle décrivit la jeune femme.
Esie réagit : elle la connaissait : « Elle s’appelle Meraen, c’est une amie. Elle aime pêcher, elle se trouve souvent à Staddel, près du petit étang… Avec un peu de chance vous la trouverez la bas. »
Il fut décidé qu’Esie resterait à veiller sur Valentinia, Iraniah voulant à tout prix se joindre aux recherches.
Le groupe trouva Meraen là où Esie l’avait dit. Effectivement, elle en savait très peu sur Linamoth. Elle savait qu’il trainait souvent à Bree, près du Poney, mais c’était tout. Elle l’avait juste vu une fois parler, visiblement très agité, avec une jeune Elfe Menestrel. Elle ne savait pas grand chose d’elle, si ce n’est qu’elle travaillait souvent à l’Auberge de Combe, un peu plus au nord.
Laermeril travaillait sa harpe, pour la soirée, pour préparer son spectacle. Elle vit dé barquer devant elle un groupe de jeunes femmes, énérvées. Elles lui parlèrent de Linamoth : où était il ?
Laermeril se méfiait : que pouvait bien vouloir à cet Elda ce groupe de jeunes femmes ? L’une d’elle prit la parole : il avait visiblement eu mailles à partir avec une de leurs amies, et elles voulaient lui passer l’envie de recommencer. Cela convenait parfaitement à Laermeril….
« Le Chant de l’Eau… Un nom qu’il porte bien mal… Il devrait s’appeler le Chant de la Boue. »
Elle raconta qu’elle aussi avait eu à subir l’énergumène. Et qu’elle avait engagé quelqu’un pour le tuer, l’affront subit étant horrible à ses yeux. Elle n’avait aucune nouvelle, mais elle donna le nom de celui qu’elle avait engagé : Halehad, un charpentier qui travaillait sur le chantier Lepineux, au Nord Ouest de Bree.
Le petit groupe se rendit alors là bas. L’homme fut facile à trouver ; il était sur les échafaudages d’une maison en construction. Il refusait de parler. Il voulait d’abord que les femmes descendent de l’échafaudage. Une fois au sol, il écouta ce qu’elles avaient à dire. Elles mentionnèrent le nom de Laermeril. Alors il leurs fit confiance, mais décida de monnayer ses renseignements. Il accepta 200 pièces d’argent pour parler. Mais il du, sous la menace, et après avoir parlé, en rendre la moitié…. Puis la totalité.
Il indiqua que Linamoth se trouvait Allée des Mendiants, à Bree. Le petit groupe, ayant obtenu enfin satisfaction, parti aussitôt en ville, trouver l’horrible personnage.
Elles le trouvèrent facilement. Il était là, face à elles, fier, arrogant, comme à son habitude. Il les accueillit comme s’il s’était agit de vieilles amies. Elles étaient toutes là. Même Iraniah, qui avait pris cependant la précaution de se cacher afin qu’il ne la voit pas.
Il reconnut sans difficulté avoir blessé Valentinia. Il en éprouva une certaine fierté même. Il souriait, provocant, et provocateur, loin de s’excuser, ou d’éprouver le moindre remord, bien au contraire. Il semblait prendre un malin plaisir à ne pas voir les tentatives d’appaisement des jeunes femmes, et à rajouter encore de la tension. Amallia semblait, aux yeux des jeunes femmes, avoir un comportement bizarre : elle le tutoyait, et se mettait systématiquement entre lui et les autres femmes : ils étaient amis, de longue date. Le choc fut tel pour Andewen qu’elle pris la fuite. Linamoth riait, provocant toujours plus, semblant prendre grand plaisir à ce petit jeu, semblant s’amuser follement. Il alla jusqu’à renier son amitié envers Amallia.
Celle ci n’en pu plus. Elle sorti de sous sa tunique une dague, et la planta directement dans le cœur de Linamoth. Il afficha un sourire… Elle avait enfin compris le but de sa vie. Il tenta de le lui dire, mais il s’écroula sur le sol avant, mort. Tout le monde était stupéfait… Horrifié, paniqué. Elles voulaient le livrer à la justice, pas le tuer.
Iraniah pris alors les choses en main. Elle demanda aux Ombres de se disperser rapidement, pendant qu’elle irait chercher les autorités : elle déclarerait un accident. Amallia restait près de Linamoth, lui parlant. Elle était déçue, amère. Iraniah revint avec la garde. Le corps fut enlevé, et les deux jeunes femmes menées directement à la prison de Bree.
Adelaine informa Llestael de ce qui c’était passé. Il se rendit aussitôt à la prison de Bree, voir ce qu’il pouvait faire pour aider ses amies. Iraniah lui demanda de veiller sur Valentinia. Il ne pouvait pas : il aurait du lui mentir sur l’absence d’Iraniah, et il ne s’en sentait pas la force. Il décida de rester avec Amallia et Iraniah la nuit, espérant pouvoir les faire sortir rapidement
Iraniah passa la nuit à rédiger un rapport qu’elle transmit au petit matin aux autorités de Bree. Ce qu’elle y racontait, Llestael ne pu le savoir. Mais le Dispensaire fut fouillé par la garde de la ville. Ainsi, Valentinia apprit que son Aimée avait passé la nuit en prison. Aussitôt elle se leva, se vêtit et couru vers la prison, malgré son flanc qui la lançait. Elle été défigurée par la douleur et par la peine. Voyant Iraniah emprisonnée, elle tomba sur le sol, cherchant désespérément à parler. Mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle essaya en vain de s’exprimer. Elle cru devenir folle en constatant que rien ne pouvait sortir. Elle regardait Iraniah. Elle avait compris, Iraniah aussi.
C’est le moment que choisirent les gardes pour ouvrir la cellule. Valentinia voulu essayer d’entrer dans la cellule, mais elle fut repoussée. Les gardes firent, après quelques formalités, sortir Iraniah … Elle était libre… Valentinia en pleurait de joie. Elle ne décolla pas de son Aimée.
Mais Amallia restait encore en cellule….
Mais ceci est une autre histoire. |
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