Je n'avais jamais pris le temps de définir mon personnage, j'ai donc fait appel à ma mémoire pour écrire ce background en espérant que Codemaster ne l'a pas effacé
. Le portrait sera posté ultérieurement, au cours de la semaine prochaine, quand j'aurais réinstallé le SDAO
.Description physique :
Homme du Gondor de haute taille et de constitution solide, il a de longs cheveux aussi noirs que l’iris de ses yeux. A le regarder, il est impossible de faire erreur, Pelarthelion est un soldat, rien de plus, rien de moins, sa posture en témoigne, il se tient droit comme la lance d’une sentinelle, ce guerrier est cependant agile et rapide.
Caractère :
Pelarthelion est, à la fois, quelqu’un d’aisé et de compliqué à cerner. Indubitablement, c’est une brute, telle est la conséquence d’une formation militaire dès le plus jeune âge et d’une vie passée à combattre. Il ne semble pas très malin, certains, surtout les « Grandes Oreilles » et les aristocrates, le prenne pour un imbécile, un idiot, un simplet… La plupart des personnes qu’il rencontre s’arrête à ce constat. Il vrai que ce guerrier n’est pas un Sage, il ne sait ni écrire ni compter et la lecture lui est très pénible même s’il est capable de déchiffrer des phrases simples. A ce titre, il eu beaucoup de mal à communiquer avec Valentinia, la première Ombre qu’il rencontra.
A vrai dire, ce guerrier ne s’épanouie que dans le combat. Il n’est pas du genre à se bagarrer dans une taverne, quoi que la colère et l’alcool l’ont amené à commettre ce genre d’excès, non ce qu’il aime c’est pourfendre de l’orc et du ouargue. Donnez lui deux épées et jetez le au milieu d’une meute et il sera heureux comme en enfant jouant à la balle. Heureux ? Oui et non, il est taciturne et parle peu en général et pourtant prompt au rire et à la colère mais le contrecoup est souvent une vague de désespoir et une profonde mélancolie que ni l’alcool ni la pêche (oui il aime pêcher pour le plaisir, mais il préfère la viande) ne peuvent calmer. La vie n’a pour lui que peu d’importance, même si aux vues de ses nombreuses cicatrices il doit bénéficier de la protection d’un Ainur !, et c’est avec joie qu’il la donnerait pour sauver ses compagnons. Sur ce point, Pelarthelion n’est vraiment à l’aise ni en solitaire ni en communauté.
Histoire :
D’après les registres de Pelargir, Pelarthelion serait né en l’an 2960 du Tiers Age, ce qui lui ferait donc 59 ans. Pourtant, il en fait à peine trente. Erreur de copie d’un clerc ? Ou alors, serait-il possible qu’un sang ancien coule dans ses veines… le sang maudit de Numenor ? La guerre, le temps qui passe et la personnalité discrète de Pelarthelion font qu’il ne doit guère y avoir de témoins à interroger. Lui-même rechigne à en parler.
Mais revenons à son histoire, son prénom lui fut donné par un des capitaines de la milice des marins à Pelargir, ceux chargés de lutter contre les raids corsaires. Son prénom est composé de « Pelar- » qui est un rappel qu’il fut trouvé dans un couffin dérivant entre la ville portuaire de Pelargir (qui signifie « rade des navires du Roi ») et le delta de l’Anduin, et de « -thelion », dérivé de l’elfique « thalion », signifiant « fort, sans peur », car le nourrisson était de nature robuste et accueillit ses sauveurs de ses petits bras vaillants. Pelarthelion n’a pas de nom et à toujours refusé d’en prendre un, quelle importance pour lui. De toute façon, le peu de gens qui le connaissent le nomme tout simplement Pelar.
De sa plus tendre enfance à son départ pour l’Eriador, Il n’a connu que la vie de caserne et celle des campagnes militaires. Il commença par servir dans la milice qui protège les murs de la cité, puis intégra les troupes de marine de la flotte gondorienne et lutta de nombreuses années contres les corsaires. C’est une époque où les talents de Pelarthelion firent des merveilles, les abordages de navires faisant plus appel à la valeur personnelle qu’aux tactiques de groupes de l’infanterie gondorienne. Cela vous parait insignifiant d’en parler ? Peut-être, et pourtant, non. Car Pelarthelion fut muté dans les troupes régulières, là où son talent individuel était cloisonné dans des formations rigides, celles qui pourtant permettaient au Gondor de tenir face aux Orcs innombrables. Il fut donc envoyé dans une autre unité, les rangers d’Ithilien. La encore, les tactiques d’escarmouches, l’emploi des arcs et du couvert végétal ne convenait pas à Pelarthelion, et il mettait en danger ses compagnons d’armes, ne maîtrisant pas la guerrilla. Cela, sans compter que les rangers d’Ithilien sont en majeurs partie composés d’hommes originaires de cette région et Pelarthelion ne réussit pas à ce faire accepter d’eux. Il garda de ces deux expériences un certains mépris pour ceux utilisant le bouclier et l’arc et plus généralement le dégoût du commandement militaire. Il décida donc de quitter toute forme d’institution armée et d’aider son pays d’une autre façon.
Un jour, qu’il se trouvait à Minas Tirith, peu après la reconquête d’Osgiliath par Boromir, fils de l’Intendant du Gondor, il apprit le départ de ce fier capitaine qui se rendait vers le nord. Pourquoi maintenant ? L’ancienne capitale du Gondor et de l’Arnor était de nouveau dans des mains légitimes, il fallait la défendre contre les Orcs du Grand Œil, dont le sombre pouvoir ne cessait de grandir. Qui d’autre que Boromir, ce fils du Gondor entre tous, pouvait mener les armées du Gondor à la victoire ? Pourtant il était parti, loin au nord… Pelarthelion se dit qu’il se tramait quelque chose, ramassa le peu de biens qu’il possédait, prit lui aussi la route du nord et arriva en Eriador…
Ce qu’il aime :Tuer des Orcs, des Ouargues et des Trolls
Bien manger et bien boire
Découvrir de nouvelles terres
Rencontrer des gens, parfois…
Les mystères à élucider
La pêche à la ligne
La compagnie des Nains et des Hobbits autour d’une table bien garnie
Ce qu’il n’aime pas :Les créatures les plus sombres engendrées par Morgoth Bauglir et son lieutenant Sauron
Une épée rouillée
Marcher pendant des heures
Rencontrer des gens, parfois…
Les mauvaises surprises
Les boucliers et les arcs
Les « donneurs d’ordres »
- Pelar -