Par une belle journée qu'en Eregion, Andewen, Hagenn et Thuranor passèrent ensemble ,
naquit la savoureuse idée d'Echad Mirobel la bibliothèque visiter...
Quelle ne fut leur surprise quand ils furent accueillis par un érudit, sur la porte d'entrée cloué...
Une main blanche sur son visage émacié avait été aposée en guise de signature et d'avertissement mêlés.
Nos fiers aventuriers, compagnons de coeur et de sang, entrèrent comme un seul homme, au mépris du danger, afin de relever le défi signifié.
Les indigènes étaient des orques coriaces et cocasses, ventrus et dentus, servis par de pâles et frêles mais vifs esclaves, manipulant sans vergogne des solutions acides appliquées sur leurs lames, crocs et griffes.
Hagenn le Rouge,le frère albinos maudit, joua et incanta si beau si fort que les murs encore en tremblent.
Thuranor et Andewen, tels deux virtuoses, la main dans la main et dans l'autre lépée, faisaient voler des orques les têtes horrifiées, dessinant dans l'air des arcs écarlates de chair et de sang mêlés.
Il y avait autour de ce trio de mort, une grâce divine que rien ne pouvait stopper, comme une pièce de musique que l'on ne peut couper, comme un rêve voluptueux que l'on ne veut quitter.
Thuranor en ce jour de sa belle découvrit, une facette que jusqu'à présent elle lui avait caché. Elle était au combat aussi brillante qu'en chant, et aussi féline face à la mort qu'elle pouvait être caline face à l'amour .
Et de surprise en ravissement, il lut dans ses grands yeux qu'elle se délectait de lui révéler par touches succintes, comme on accorde sa confiance, ou comme on découvre une toile sous les caresses d'un peintre, les Obscurs de sa personnalité mystérieuse qui se fairaient Clairs quand elle le désirerait...
Par une belle journée qu'en Eregion, Andewen, Hagenn et Thuranor passèrent ensemble,
Des vestiges elfiques furent purifiés, d'un joyau une nouvelle facette fut révélée et pour un moment seulement, la Main et l'Oeil furent effrayés...